أثر وسائل الإعلام في الحرب الفكرية ضد نظام التعدد
Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
L'influence néfaste des médias dans leur lutte contre la polygamie
Tiré du livre de Khaled Al-Jeraissy « Les Mérites de la Polygamie »
Les médias, à travers le monde, ne cessent de mener des campagnes mensongères successives pour défigurer l’image de l’Islam de façon générale et celle de ses aspects sociaux en particulier ; cela, afin de les exposer au public avec beaucoup de déformations et de mensonges.
Il y a des hommes qui ont une haine acharnée contre l’Islam, qui ne le voient pas d’un œil juste, mais plutôt comme un ennemi pour l’humanité en général et pour la femme en particulier. De là viennent les campagnes intensives menées contre la polygamie en Islam, et par suite contre le taux de natalité élevé dans les sociétés musulmanes, qui est considéré – selon eux – comme une catastrophe économique et sociale. C’est dans cette perspective que viennent les œuvres artistiques pour renforcer ces campagnes mensongères en s’inspirant de la même conception contre l’Islam. Ainsi, les artistes ont représenté la femme musulmane comme un être faible, privé de sa volonté et de ses droits, un être persécuté par l’homme qui possède plusieurs femmes et n'est pas équitable entre elles.
Ils se sont donc érigés en défenseurs de la liberté et des droits de la femme, revendiquant l’égalité entre l’homme et la femme dans tous les aspects de la vie. Ils ont ainsi attiré la femme et l’ont jetée dans le labyrinthe de la liberté illusoire pour qu’elle se rebelle contre les attaches et les traditions sociales, la regardant se défaire des liens des bonnes mœurs et de l’honneur, au point que lorsque leur but fut atteint, ils se précipitèrent sur elle afin de réaliser de vils profits sur son compte.[1] Aussi ont-ils colonisé les rondeurs de son corps pour servir des objectifs publicitaires émanant d’un mercantilisme servile ou pour provoquer les désirs des gens, comme ils ont confisqué les symboles de sa pureté, tantôt au nom du plaisir et tantôt au nom de la liberté et de l’émancipation.
Si nous suivons ce qui sort des maisons de production artistique comme films, feuilletons et séries télévisées, nous nous rendons bien compte que tous ces établissements culturels ont en commun l’hostilité et l’inimitié envers l’Islam et la destruction de ses nobles principes dont la polygamie fait partie. Cette dernière est constamment exposée à la déformation et à la dénaturation de façon abjecte, ce qui prouve notamment la perversité des responsables de ces établissements, leur haine cachée contre l’Islam et leurs mauvais objectifs préjudiciables à cette religion, utilisant tous les moyens et prenants toutes les voies susceptibles de réaliser leurs objectifs. Ainsi voit-on les films et les feuilletons qui représentent des situations de polygamie où celle-ci est montrée comme un crime, une injustice et un facteur de malheur touchant le couple, au point que l’on conclut toujours par l’échec du mariage ou par une fin misérable pour le pauvre mari qui finit sa vie dans un hôpital psychiatrique ou qui déserte son foyer sans retour.
Ces productions artistiques véhiculent beaucoup de principes subversifs et de modèles étrangers à l’Islam et à la réalité des musulmans, mais qui trouvent leur chemin dans l’esprit d’un certain nombre de musulmans. C’est ainsi que nous pouvons entendre très souvent en Égypte, à titre d’exemple, des expressions telles que : « C'est son deuil plutôt que son (re)mariage » (« Ganâzatuh wa la gawâzatuh »), qui montrent que les objectifs des ennemis de l’Islam ont été réalisés.[2]
Dans l’une des tentatives de déformer la tradition de la polygamie, un magazine a publié – de façon rusée et perverse – un article d’un écrivain qui a décrit la polygamie dans une tribu africaine non-musulmane. Il écrit : « Il revient au mari d’offrir l’une de ses épouses à quelque invité qui frapperait à sa porte de nuit ». L’auteur a également tenté de trouver une relation de ressemblance entre ce cas de figure abominable dans cette tribu et la polygamie en Islam.
Dr Nâser Al-cUmar, faisant état d’un rapport de l’UNESCO, dit : « L’entrée de nouveaux médias, en particulier la télévision, dans les sociétés traditionnelles, a conduit à l’ébranlement des coutumes et des pratiques de civilisation enracinées depuis des centaines d’années ».[3]
Il eût été plus bénéfique pour les musulmans de profiter des nouveaux moyens de communication pour propager la vertu, expliquer et communiquer les principes de l’Islam, et réfuter les présomptions que l’on cherche à répandre à son encontre. Ils pourraient aussi organiser des forums et des conférences en vue de démontrer les aspects positifs de la polygamie et d’œuvrer pour éduquer la femme musulmane, lui expliquer sa religion et éveiller sa conscience pour qu’elle retourne à ses principes et s’y attache.
« Pour éviter d’avoir une génération comme la nôtre, qui s’est largement laissée influencer par les idées de la civilisation occidentale et laïque, il faut que nous inculquions dans les esprits des jeunes musulmans que la polygamie représente une solution adéquate pour résoudre certains problèmes de la vie conjugale ainsi que la question du célibat féminin. Nous devons également éviter d’effaroucher nos filles et leur expliquer les sagesses et les nombreux bons côtés de la polygamie, bien connus, et les habituer à y voir une issue éventuelle pour le problème du célibat »[4].
Ramadan 1429 (septembre 2008)
Revu pour islamhouse par :
Gilles KERVENN
Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
L’islam à la portée de tous !
[1] Et rien n'est moins éloquent à ce sujet que les révélations du cinéaste américain Aaron Russo qui rapporte – dans une interview réalisée par Alex Jones et diffusée à cette adresse : //www.alterinfo.net/Aaron-Russo-sur-le-911,-le-CFR-et-Rockefeller-video-_a14810.html – les confidences que son ex-ami Nicholas Rockefeller lui avaient faites onze mois avant le 11 septembre et où il lui avait avoué – entre autres révélations pas si étonnantes que ça au fond – que c'était la famille Rockefeller qui avait initié le mouvement de libération de la femme aux États-Unis pour pouvoir la faire travailler en dehors de sa maison et donc toucher deux fois plus d'impôts et de taxes qu'avant (sur les salaires et les achats des femmes en plus de ceux des hommes) et pour que l'État et ses représentants légaux prennent le relais de la mère occupée par son travail à l'extérieur et puissent devenir la réelle famille des enfants livrés plus tôt aux services publics, dans leur entreprise de subversion massive et de manipulation des subconsciences (note du correcteur).
[2] Du moins en partie… (note du correcteur)
[3] Nasser Al-cUmar, op. cit., p. 33.
[4] Le journal Al-muslimûn, n°421, daté du 5/9/1413H, p. 9, rapporté du livre Ils ont dit et elles ont dit sur la polygamie, p. 10-11.