الإسلام الدين الشامل
Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très miséricordieux
L’Islam : la religion universelle
Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
Extraits de : el ‘Adl fî Sharî’a el Islam wa laïsa fî e-Dîmuqrâtiya el Maz’ûma de Sheïkh ‘Abd el Muhsin el ‘Abbâd.
Avec l’avènement de Mohammed (r), l’humanité est sortie des ténèbres dans lesquelles elle était plongée. L’apôtre d’une religion parfaite, il est l’homme par lequel le Seigneur clôt la prophétie et parachève Son Message aux terriens parmi les humains et les Djinns. Ses enseignements s’étendent à tous les recoins de la terre et jusqu’à la fin des temps. Il incombe aux musulmans de se référer et de mettre en pratique
La concertation (Shûra) est établie par les textes scripturaires de l’Islam qui s’incarnent dans le Coran,
Il y a deux façons d’élire le souverain dans l’Islam : soit les responsables de l’autorité s’accordent de façon unanime sur le choix du khalife comme ce fut le cas pour Abû Bakr et ‘Ali soit le Khalife en place désigne son successeur comme l’a fait Abû Bakr pour ‘Umar. Quant à ‘Uthmân, il fut élu sur la décision de six têtes pensantes de l’Etat que ‘Umar avait désigné. Or, si quelqu’un prend le pouvoir par la force, il devient le chef d’Etat incontestable des musulmans. Une fois le pouvoir en place, il est donc illégitime de se rebeller contre lui. Par contre, dans le système démocratique, le pouvoir s’obtient par la constitution d’un parti politique en faveur duquel les citoyens votent. Après le partage du scrutin, le candidat ayant le plus de voix est désigné président. Or, ce procédé est contraire à l’Islam pour plusieurs raisons :
1- Le système de vote aboutit à la division de la société en partis, alors que l’Islam prône l’unité et bannit la divergence.
2- Dans un système soi-disant démocratique, le pouvoir législatif est aux mains d’une partie du peuple alors que dans l’Islam il appartient exclusivement au Tout-Puissant. il est néanmoins possible d’établir certains codes en vue d’organiser la vie en société dans la mesure où ils ne s’opposent ni au Coran ni à la Sunna.
3- L’accès au pouvoir s’obtient grâce à la majorité des votes mais nous avons vu qu’en Islam seules les personnes compétentes sont à même de faire un choix aussi important qu’est celui de désigner le chef d’Etat.
4- Dans le système démocratique, chaque candidat met tout en œuvre pour accéder au pouvoir alors que l’islam interdit formellement de solliciter toute responsabilité ; en sachant que le choix d’un responsable est fondé sur sa compétence non sur son envie avide de le devenir ni sur la concurrence acharnée des uns et des autres. les candidats dépensent des sommes énormes pour se faire élire. Comme pour les jeux de hasard, à la fin du vote, il y a des gagnants et des perdants. En outre, les candidats influencent la décision des citoyens à travers des promesses alléchantes.
5- Ce système humain est basé sur la liberté absolue d’expression alors qu’en Islam cette liberté est astreinte aux limites imposées par la dernière des religions.
6- Ce système est basé sur l’égalité absolue entre l’homme et la femme, sans tenir compte des particularités propres à chacun. Bien qu’en Islam, ils soient effectivement égaux dans la plupart des lois, il n’en demeure pas moins des différences cruciales entre les deux sexes dans des domaines tels que l’héritage, l’affranchissement, le témoignage, le prix du sang, la ‘Aqîqa (faussement appelé baptême) ; la prière en assemblée est imposée aux hommes indépendamment des femmes et il est permis aux femmes de porter de la soie ou de l’or contrairement aux hommes, etc.
7- L’émancipation de la femme engendre la corruption de la société. La femme autant que l’homme doit se conformer aux enseignements prescrits par la religion musulmane qui lui garantissent une vie heureuse sur terre et le bonheur éternel.
Alors que certains intellectuels occidentaux hommes et femmes se plaignent de la dégradation des mœurs et de la décadence dans leurs sociétés respectives,[6] certains écrivains musulmans font de la mixité leur cheval de bataille.
La démocratie octroie notamment à la femme de s’ériger à la tête d’un état, alors que l’islam lui interdit strictement l’accès à la moindre responsabilité étatique. Elle n’a même pas le droit de participer à l’élection d’un homme avant de pouvoir elle-même être éligible ! Voici un certain nombre de preuves démontrant que la femme ne peut prétendre à la moindre fonction de responsabilité de l’état avant de pouvoir aspirer à la plus haute :
1- Allah (U) dit : (Nous avons avant toi, uniquement envoyé des hommes parmi les gens des cités à qui Nous avons offert la Révélation),[7] (Les hommes ont l’autorité sur les femmes, pour la prépondérance qu’Allah confère les uns sur les autres, et pour les dépenses provenant de leur argent),[8] (mais les hommes ont un degré au-dessus elles).[9]
2- Selon Abû Bakra, le Prophète (r) a dit : « Un peuple ne sera pas heureux s’il est gouverné par une femme. »[10]
3-
4- Il est également interdit à la femme de voyager sans tuteur et de rester seule avec un étranger.
5- Le chef de l’Etat doit en principe présider la prière en assemblée, ce qui est strictement impossible si c’est une femme.
6- Par nature, la femme est émotive et physiquement faible. L’homme plus fort, est capable de mieux endurer la difficulté.
7- Dans l’histoire musulmane, aucune femme n’a jamais tenu les rênes du pouvoir ni même la moindre fonction liée au pouvoir comme celle de juge ou d’émir à la tête d’une localité.[11]
8- Il n’est pas permis à la femme de prendre la haute fonction du pouvoir à l’unanimité des savants musulmans comme le relate notamment ibn Hazm.[12]
À une époque où les valeurs sont inversées, comment un homme peut-il accepter d’inverser les rôles et de se mettre sous l’autorité d’une femme qui se présente devant lui sous ses plus beaux attraits et avec sa boîte de maquillage sur son bureau !
Malheureusement, bon nombre de musulmans à notre époque se détournent de la lumière et du bonheur que leur offre la dernière des religions. Ils se tournent plutôt vers les ténèbres dans lesquels sont plongées les autres civilisations, dans des domaines aussi vastes que la sociologie, la pédagogie, l’éducation, l’économie, et la politique. C’est pourquoi, ils jouent le rôle de dominés et ils ne seront jamais heureux ni en paix sans le retour vers la lumière de la Révélation. Ils doivent de surcroît s’éloigner des soi-disant réformes que promettent des doctrines telles que la démocratie ou autre…
Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
Traduit et adapté pour islamhouse par :
Karim ZENTICI
Relu par Abu Hamza Al-Germâny et Mahmoud
Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)
L’islam à la portée de tous !
[1] La famille de ‘Imrân ; 159
[2] La concertation ; 38
[3] Voir : Fath el Bârî (13/339).
[4] La famille de ‘Imrân ; 159
[5] Le terme démocratie provient du grec dêmos signifiant peuple et kratos signifiant pouvoir ; c’est le pouvoir du peuple et par le peuple. En cela, ce système de gouvernement s’oppose catégoriquement à l’Islam à deux niveaux. dans le mode d’élection des dirigeants qui en Islam ne revient pas au peuple tout entier et dans la législation des lois qui dans l’islam est un droit exclusif au Seigneur de l’univers (sauf concernant les détails du fonctionnement d’une société sur lesquels il n’existe aucun texte scripturaire précis). Ce deuxième principe s’oppose à l’Islam de façon plus cruciale, car il remet en cause le fondement même sur lequel cette religion repose et qui s’incarne dans
[6] Voir : Les dangers dus à la participation de la femme dans le monde des hommes de Sheïkh ibn Bâz.
[7] Yûsaf ; 109
[8] Les femmes ; 34
[9] La vache ; 228
[10] Rapporté par el Bukhârî (4420, 7099), Ahmed dans son Musnad (20402, 20474, 20477), e-Nasâî (5388), et e-Tirmidhî (2262). L’auteur répond dans un écrit à part à l’allégation disant que ce Hadith est faible (voir : e-Difâ’ ‘an e-Sahâbî Abû Bakra wa el Istidlâl li man’ Wilâyat e-Nisâ ‘ala e-Rijâl).
[11] Voir : el Mughnî d’ibn Qudâma qui est mort en 620 de l’Hégire.
[12] Voir : el Fisal (4/179), Sharh e-Sunna d’el Baghawî (10/77), et Adhwa el Baïyân d’e-Shanqîtî (1/55).