شهادات مفكّرين غربيين في الدفاع عن التعدد
Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Témoignages de penseurs occidentaux au sujet de la polygamie
Tiré du livre de Khaled Al-Jeraissy « Les Mérites de la Polygamie »
Et maintenant – cher lecteur – après avoir pris connaissance de la position de l’Islam par rapport à la polygamie[1], il serait intéressant d'examiner les opinions de certains savants et penseurs occidentaux à son sujet.
Dr Gustave Le Bon[2] a dit : « [...] la polygamie orientale est une institution excellente qui élève beaucoup le niveau moral des peuples qui la pratiquent, donne beaucoup de solidité à la famille et a pour résultat final de rendre la femme infiniment plus respectée et plus heureuse qu'en Europe »[3]. Il a également écrit : «Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux est inférieure à la polygamie hypocrite des Européens, alors que je vois très bien, au contraire, en quoi elle lui est supérieure. On conçoit donc parfaitement que les Orientaux qui ont visité nos grandes cités trouvent notre indignation à leur égard fort singulière et la jugent sévèrement. »[4]
Étienne Dinet[5] a dit : « …La réalité témoigne que la polygamie existe partout dans le monde ; et elle existera toujours tant que le monde existera, quelle que soit la dureté des lois qui l’interdisent. Mais la question reste de savoir s’il vaut mieux légaliser et limiter ce système ou le laisser sous sa forme d’hypocrisie camouflée, sans que rien ne l’arrête ou ne réduise son élargissement. »[6] Il a également dit : « Le système monogamique, qui est le système adopté par le Christianisme, est un phénomène qui recèle beaucoup de défauts et dont les manifestations se sont révélées dans trois réalités graves qui sont :
1- La prostitution.
2- Le célibat féminin.
3- Les enfants illégitimes ».[7]
Le journal « Lagos Weekly » a publié dans son numéro du 20/4/1910 un article écrit par une femme anglaise dans le « London Truth », qui a dit : « Le nombre des fugueuses parmi nos filles a augmenté d’une manière considérable, le mal s’est propagé et ceux qui en cherchent les raisons sont rares. Je suis une femme qui voit ces filles alors que mon cœur est fendu de tristesse et de pitié pour elles, mais qu’est-ce que cette tristesse peut bien leur apporter, quand bien même le monde entier s’associerait à moi ? Rien ne sert si ce n’est de travailler utilement à résoudre cette situation détestable. Le savant Thomas s’est d’ailleurs rendu compte de cette maladie et a prescrit le bon remède qui est de permettre à l’homme d’épouser plus d’une femme. Ainsi, il n’est point de doute que le mal sera enrayé et que nos filles seront de bonnes mères de famille, car tout le mal vient du fait d’obliger l’homme occidental à n’épouser qu’une seule femme. Cette limitation est la cause de la délinquance de nos filles et le facteur qui les a obligées à pratiquer les métiers des hommes. Il est donc inéluctable que le mal s'accentue si l’on ne permet pas à l’homme d’épouser plus d’une femme. Quel est donc le nombre d’hommes mariés qui ont des enfants illégaux ? Ces derniers sont devenus un poids encombrant et une honte pour la société. Alors que si la polygamie était légale, ces enfants et leurs mères n’en ressentiraient pas tant de misère et de souffrance, en plus de la préservation de leur honneur et de leur dignité. […] La légalisation de la polygamie permettra à toute femme de devenir une mère de famille, une mère d’enfants légitimes. »[8]
Le célèbre philosophe allemand Schopenhauer[9] a dit dans l’une de ses lettres à propos des femmes : « Les lois du mariage en Europe sont mal fondées par l’égalité entre l’homme et la femme. Elles nous ont restreints à une seule épouse, nous ont privés de la moitié de nos droits et ont multiplié nos devoirs. Et puisqu’elles ont accordé aux femmes des droits égaux à ceux des hommes, il aurait également été nécessaire d’accorder aux femmes une intelligence égale à celle de l’homme… ! Il ne manquera jamais à une femme, dans les sociétés permettant la polygamie, d’avoir un époux qui s’occupe d’elle, alors que chez nous, les femmes mariées sont moins nombreuses, et on ne compte plus les célibataires, que tu vois sans soutien : la plupart sont de vieilles femmes de la haute société, d’autres plus faibles – de classes sociales plus modestes – supportent les emplois les plus pénibles, certaines même ne trouvent pas de travail et sont contraintes à se livrer à la prostitution en vue de gagner leur pain quotidien. Dans la seule ville de Londres, l’on ne compte pas moins de quatre-vingt mille femmes qui se prostituent – à la seule époque de Schopenhauer – ; le sang de leur honneur a été versé sur l'autel du mariage tel un sacrifice qui trouve sa raison en la restriction à une seule épouse et en l’entêtement de la femme européenne à s’attribuer de fausses idées d’elle-même ».[10]
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Ramadan 1429 (septembre 2008)
Revu pour islamhouse par :
Gilles KERVENN
Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
L’islam à la portée de tous !
[1] Voir la fatwa de l’éminent Cheikh Abdul-Aziz ibn Bâz au début de ce livre.
[2] Gustave Le Bon (1841-1931) est un psychologue social, sociologue et scientifique amateur français (note du correcteur).
[3] Extrait de Al-Mar'ah bayna al-fiqh wa al-qânûn (La femme entre la législation islamique et le droit constitutionnel), Dr. Mustafa As-Sibâ’î, p. 78 [L'original de la citation est dans le livre La civilisation des Arabes de Gustave Le Bon, édition papier de 1980, p. 308 (note du correcteur)].
[4] Extrait de Limâdhâ al-hujûm calâ tacaddud az-zawjât ? (Pourquoi ces attaques contre la polygamie ?), Ahmad Al-Hussein, p. 29 [L'original de la citation est dans le livre La civilisation des Arabes de Gustave Le Bon, édition papier de 1980, p. 308 (note du correcteur)].
[5] Étienne Dinet (1861-1930) est un peintre orientaliste français, qui s'est pris de passion pour l'Algérie au point d'y terminer sa vie (note du correcteur).
[6] Ibid., p. 31.
[7] Ibid., p.32.
[8] Extrait du livre Huqûq an-nissâ' fî al-'islâm (Les droits des femmes en Islam), Muhammad Rachid Rida, pp. 74-75.
[9] Arthur Schopenhauer (1788-1860) est un philosophe allemand qui s'est inspiré de Kant, Platon et des religions indiennes, et dont la pensée est celle d'un pessimisme athée (note du correcteur).
[10] Extrait de : Al-Mar'ah bayna al-fiqh wa al-qânûn (La femme entre la législation islamique et le droit constitutionnel), Mustapha As-Sibâcî, pp. 76-77.