أخلاق طالب العلم
Question :
Quel peut-être votre conseil pour les étudiants qui débutent [dans la science] ?
Réponse :
Mon conseil pour les étudiants en science qui débutent, est qu’ils étudient auprès de savants [‘Ulémâ] dignes de confiance dans leur croyance, leurs connaissances et leurs conseils, et qu’ils commencent par les petits livres résumés disponibles dans les différentes sciences [Ulûm] en les mémorisant [par cœur]. Avec cela, qu’ils prennent le commentaire de ces livres faits par leurs savants, petit par petit et point par point. Particulièrement, les manuscrits présents dans les établissements de science et facultés islamiques, car ceux-là contiennent la science progressive nécessaire pour l’étudiant en science qui apprend petit par petit, et il y a en cela beaucoup de bien. Cela dit, si l’étudiant ne fait pas partie d’un programme scolaire ou universitaire, il se doit d’assister régulièrement aux cours des savants faits dans les mosquées, avec des leçons qui touchent le domaine de la jurisprudence [al-Fiqh] ou la grammaire ou la ‘Aqîdah [le Dogme] et ainsi de suite.
Quant à ce que font certains jeunes maintenant, qui commencent [leurs études] par des livres soutenus et détaillés, ou qui en achètent et s’assoient dans leur maison pour les lires, certes cela n’est pas correct, et ils n’apprennent pas comme ça, bien au contraire, cela n’est que futilité. C’est ce qui pousse certaines personnes à s’exprimer dans le domaine de la science et à donner des avis [Fatwa] sur des questions sans science, et parlent ainsi au sujet d’Allâh sans science, du fait qu’ils n’ont construit [leur science] sur aucune base ferme. Il faut donc être présent aux assises dans les cercles de rappel des savants, et il faut obligatoirement de la patience et de l’endurance [en cela].
Et comme l’a dit l’Imâm ach-Châfi’î (rahimahullâh) : « Celui qui ne goûte pas l’humilité de l’étude un temps soit-il, boira certes la tasse de l’ignorance pour le reste de sa vie. »
Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah ’an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de Cheikh Sâlih al-Fawzân, p.130-132