คุฏบะฮฺวันอะเราะฟะฮฺ

บทความ การ์ดของข้อมูล
หัวข้อ: คุฏบะฮฺวันอะเราะฟะฮฺ
ภาษา: ฝรั่งเศส
ผู้เขียน: อับดุลร็อซซาก บิน อับดุลมุห์สิน อัล-อับบาด อัล-บัดรฺ
ผู้แปล: กะรีม ซันตีสีย์
ผู้ตรวจทาน: อบู หัมซะฮฺ อัลญัรมานีย์
เผยแพร่โดย: สำนักงานเผยแพร่และสอนอิสลาม อัร-ร็อบวะฮฺ กรุงริยาด
คำอธิบายโดยย่อ: คุฏบะฮฺวันอะเราะฟะฮฺ
วันที่เพิ่ม: 2008-03-10
ลิงก์แบบย่อ: http://IslamHouse.com/78892
:: หัวข้อนี้ถูกจัดอยู่ในหมวดหมู่ต่อไปนี้ ::
คำแปลของการ์ดข้อมูลในภาษาต่างๆ: ฝรั่งเศส - อาหรับ - มาลายาลัม - เบ็งกอล - ตุรกิช
ไฟล์แนบพร้อมข้อมูล ( 2 )
1.
Le sermon d‘Arafat
370 KB
: Le sermon d‘Arafat.doc
2.
Le sermon d‘Arafat
188.7 KB
: Le sermon d‘Arafat.pdf
คำอธิบายโดยละเอียด

Au nom d’Allah l’infiniment Mis ricordieux, le Tr s Mis ricordieux

Le sermon de ‘Arafat

 

Parmi les sermons du Proph te (r) recens s au cours du P lerinage,  nous pouvons compter celui de ‘Arafat. Le noble compagnon Jabir ibn ‘Abd Allah (y) nous relate dans un long r cit les d tails du P lerinage du Proph te (r) depuis son d part de M dine jusqu’  son retour.

 

Ce sublime Hadith comprend un certain nombre de le ons et de perles rares notamment des r gles parmi les r gles primordiales. Celui-ci est recens  dans le Sah h de l’Imam Muslim[1] -Dieu lui fasse mis ricorde-. Notre t moin oculaire nous raconte (y) au fil de ce Hadith :

  Lorsque le soleil se coucha, il sollicita sa chamelle   al Qasw⠻ qui fut sell e pour le d part. Il se rendit au cœur du Wadi (vall e) o  il pronon a  un sermon. 

Il y d clara entre autres : Votre sang et vos biens sont sacr s, comme ce jour-ci est sacr , en ce mois-ci, et sur votre terre. Sachez que toute chose de l’ re pa enne est r volue et je la mets sous mes pieds. Le sang vers  durant la   J hiliya   (temps de l’ignorance ou avant l’arriv e de l’islam) est r volu. Le premier sang vers  r volu, est le sang d’ibn Rabi’a ibn al Har th. Il a  t  adopt  par la tribu Banu Sa’ad, et les membres de la tribu de Hudhayl l’ont tu . L’usure de l’ re pa enne est r volue. La premi re usure r volue, est la n tre, celle de ‘Abb s ibn ‘Abd al Mouttalib ; celle-ci est enti rement r volue. Craignez Allah envers les femmes, vous les avez prises par le pacte d’Allah. Vous avez obtenu la permission d’avoir des rapports  avec elles par la Parole d’Allah. Elles vous doivent de ne faire entrer chez vous aucune personne que vous d testez. Si elles venaient   le faire, vous pouvez les corriger sans les maltraiter. Par contre, vous leur devez de les entretenir et de les v tir convenablement.

 

Je vous ai laiss  de quoi, si vous vous y accrochez, ne jamais vous  garer apr s moi : le Livre d’Allah. Sachez que vous serez interrog s   mon sujet, alors qu’allez-vous r pondre ? Nous attestons - ont-ils r pondu - que tu as transmis (le message), rempli (ta mission) et averti (les hommes).  C’est alors qu’il a lev  son doigt en direction du ciel pour le pointer ensuite sur la foule, tout en s’exclamant :   Allah ! Sois T moin !   Allah ! Sois T moin ! A trois reprises.

On fit l’appel   la pri re ensuite et le petit appel pour prier le Dhohr. On refit l’Iqama apr s pour prier le ‘Asr.  

 

Ce sermon magnifique comprend de sublimes principes, d’illustres fondements, et de nobles r gles de biens ance. L’Erudit ibn Al Qayy m – Dieu lui fasse mis ricorde – a notifi  pour d crire ce sermon et expliquer son contenu :

  Il a prononc  publiquement de sa monture un remarquable sermon o  il a  tabli les principes de l’Islam, tout en d truisant les principes du paganisme et de l’associationnisme. Il y a  tabli  galement l’interdiction de commettre les interdits que les peuples - toute confession confondue - s’accordent   interdire (ou   rendre sacr s). Autrement dit, le sang, les biens, et l’honneur. Il a foul  les habitudes de l’ re pa enne sous ses pieds, il a abrog  l’usure en entier et l’a annul e.

 

Il a recommand  aux hommes de bien traiter les femmes en signalant le droit qu’elles avaient sur eux et leur devoir. Il incombe de subvenir   leurs besoins et de les v tir dans les limites du convenable sans pour autant fixer de limite particuli re. Il a autoris  aux maris de corriger leurs femmes dans le cas o  elles feraient entrer chez eux des personnes dont la pr sence lui serait hostile. Il a recommand    la communaut , en g n ral, de s’accrocher au Livre d’Allah en faisant savoir   ses membres qu’ils ne pourraient s’ garer aussi longtemps qu’ils s’y accrocheraient. Il a ensuite inform  qu’ils seront interrog s   son sujet, et leur a demand  de s’exprimer sur ce qu’ils allaient r pondre, et sur quoi ils allaient t moigner. Ils ont r pondu :   Nous t moignons que tu as transmis (le message), rempli (ta mission) et averti (les hommes)  . Il a alors lev  son doigt au ciel pour rendre compte   Allah de leur t moignage   trois reprises. Il a m me enjoint aux personnes pr sentes de transmettre ces enseignements aux personnes absentes.   [2] Fin de citation.

 

Ce sermon embrasse un ensemble important de points de la religion et ses mœurs. Les voici dans l’ordre d’ num ration du Hadith :

 

Premi rement : il a interdit de s’en prendre impun ment au sang des musulmans et   leurs biens. Il a confirm  ce point en ayant recours   une tournure  loquente.   Vous savez, votre sang et vos biens sont sacr s comme ce jour-ci est  sacr , au cours de ce mois-ci, sur votre terre.   Chacun est bien conscient du caract re sacr  de la Terre Sacr e d’Allah. Ils savent pertinemment qu’elle est d’autant plus sacr e, le jour sacr  (de ‘Arafat) au cours du mois sacr  (de Dhul Hijja). Les biens et la vie du musulman sont aussi pr cieusement sacr s que le jour en question, au cours du mois en question, et sur la terre d’Allah. Son caract re sacr  est donc incontestable.

 

Deuxi mement : il a totalement abrog  les pratiques pa ennes et les a toutes annul es.   Sachez que toute chose de l’ re pa enne, je la mets sous mes pieds et elle est r volue. Le sang de la   J hiliya   est abrog . Le premier sang par lequel je commence, est le sang d’ibn Rabi’a ibn al Har th. Il a  t  adopt  par la tribu Banu Sa’ad, et Hudhayl l’ont tu . L’usure (de l’ re pa enne) est enti rement r volue. La premi re usure par laquelle je commence, est la n tre, celle de ‘Abb s ibn ‘Abd al Mouttalib ; celle-ci est enti rement abrog e.  

 

Dans ce paragraphe, il a annul  les pratiques de la   J hiliya   et ses transactions commerciales usuraires non achev es. Il a aussi indiqu  que la loi du Talion ne sera pas appliqu e pour le sang vers    cette  poque. A travers ses dires :   Je la mets sous mes pieds, r volue  , il sous-entend son annulation. Lorsqu’il d clare au sujet de l’usure :   L’usure (de l’ re pa enne) est enti rement abrog e.   Il veut dire qu’elle est refus e et annul e.

 

Troisi mement : il a recommand  de bien traiter les femmes et a encourag    avoir de bonnes relations avec elles.   Craignez Allah envers les femmes, vous les avez prises par le pacte d’Allah. Vous avez obtenu la permission d’avoir des rapports avec elles par la Parole d’Allah. Elles vous doivent de ne faire entrer chez vous aucune personne que vous d testez. Si elles venaient   le faire, vous pouvez les frapper sans les molester. Par contre, vous  devez  les entretenir et les v tir convenablement.   Ce paragraphe invite   consid rer le droit de la femme. A travers cette recommandation, il incite   cohabiter convenablement avec elle.

 

Bon nombre de propos proph tiques abondent dans ce sens ; L’accent y est mis sur la recommandation envers les  femmes et la mise en valeur de leurs droits, tout en mettant en garde contre la n gligence   leur  gard.

 

Quatri mement : recommander le Livre d’Allah (U). Le faux ne l’atteint d’aucune part, ni par devant, ni par derri re, c’est une r v lation  manant d’un Dieu Sage et Digne de Louange.   Je vous ai laiss  de quoi, si vous vous y accrochez, ne jamais vous  garer  apr s moi : le Livre d’Allah.   Le Coran est un guide, Allah en a fait un guide pour les hommes afin d’ clairer leur droit chemin et toute initiative b n fique. Ils peuvent distinguer   travers lui le vrai du faux, la bonne voie de l’ garement, et le bien du mal. Quiconque s’attache   lui est bien guid , quiconque se tient   ses enseignements ne peut  tre  gar , et quiconque le suit ne peut  tre malheureux. S’il s’est content  de citer le Livre, c’est parce qu’il implique de mettre la Tradition en pratique.

Quiconque n glige la Sunna ne fait que n gliger le Coran. Dans ses paroles  galement :   Sachez que vous serez interrog s   mon sujet  , allusion est faite   la mise en pratique de la Tradition.

 

Cinqui mement : Il les a inform s qu’ils seront interrog s   son sujet (r). Il leur a demand  de formuler quelle sera leur r ponse :   Sachez que vous serez interrog s   mon sujet, alors qu’allez-vous r pondre ?     Nous attestons – ont-ils r pondu – que tu as transmis, rempli, et averti.   Alors, il a lev  son doigt en direction du ciel pour le pointer ensuite sur la foule, tout en s’exclamant :     Allah ! Sois-en T moin !   Allah ! Sois-en T moin !   A trois reprises.

  Vous serez interrog s   mon sujet   signifie : Concernant ma transmission du message.

  Alors qu’allez-vous r pondre ?   signifie :   mon sujet.   Tu as transmis   c’est- -dire : le message.   Rempli   c’est- -dire : ta mission.   Et averti   c’est- -dire : ta communaut .     Allah ! Sois T moin !   C’est- -dire :   l’encontre de Tes serviteurs ayant reconnu que j’ai bien rempli ma mission, Tu suffis certes comme T moin.

 

Extrait du livre : Pr ches et sermons extraits du P lerinage de l’Adieu du She kh ‘Abd e-Razzaq el Badr

 

Traduit par 

Karim ZENTICI

Relu par

Abu Hamza Al-Germ ny

 



[1] Voir (1218).

[2] Zad el Ma’ad (2/233).

Go to the Top