റമദാനിനു ശേഷം

ആഡിയോസ് ഇനം-വിവരണം
അഡ്രസ്സ്: റമദാനിനു ശേഷം
ഭാഷ: ഫ്രെഞ്ച്‌
പ്രഭാഷകന്‍: യൂസുഫ് അബൂ അനസ്
പ്രസാധകര്‍: ഇസ്’ലാമിക് കാള്‍ ആന്‍റ് ഗൈഡന്‍സ് സെന്‍റര്‍ - റബ്’വ
സംക്ഷിപ്തം: റമദാനിനു ശേഷവും അതിന്‍റെ ചൈതന്യം കാത്തുസൂക്ഷിക്കാന്‍ വിശ്വാസികളെ ഉല്‍ബോധിപ്പിക്കുന്നു.
ചേര്‍ത്ത തിയ്യതി: 2007-12-30
ബ്രീഫ് ലിങ്ക്: http://IslamHouse.com/70366
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Restez fermes après ramadan !!
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Les leçons

à tirer de ce mois bénit

Par Abdel-Mouhsin Al-Abbâd

Il y a quelques jours, la communauté musulmane a fait ses adieux à cette saison qui appartient aux saisons spirituelles : bienheureux est celui qui a su profiter de cette occasion bénite pour se consacrer aux bonnes œuvres qui ont été agréées par la grâce d’Allah ! Et combien est immense la perte de celui qui a passé ses journées entières sans même s’offrir une bonne action qu’il pourra retrouver après avoir quitté ce monde ! Quel grand malheur de celui qui a passé ses journées en effectuant ce qui plaît au Diable et ce qui s’accorde avec les mauvais penchants de l’âme ! Qu’Allah nous préserve !

Cette belle période que l’on a vécue nous rapporte des profits immenses. Elle nous apporte des enseignements et des leçons qui font naître en nous l’amour du bien et la constance qui fait que l’on s’attache à l’obéissance à Allah. Elle procure également à l’âme la répulsion à l’égard des péchés et l’éloignement de tout ce qui enclenche la Colère divine.

Je (l’auteur) vais tenter d’énumérer quelques leçons et exhortations que le musulman tire de ce mois de jeûne. Ces leçons sont en réalité le copieux bénéfice tiré de ces jours bénits. Voici donc un certain nombre de leçons que je vous propose en demandant à Allah la réussite et la rectitude.

[Le jeûne ou l’école de la piété][1]

Premièrement : les jours du mois de ramadan, lorsqu’ils se terminent, sont une précieuse occasion qui s’offre à la vie d’une personne. Celle-ci peut se renouveler d’autres années comme elle peut ne plus avoir lieu si la personne vient à rendre l’âme avant de l’atteindre.

Quoi qu’il en soit, le plus important est de tirer profit de cette période pour multiplier les bonnes œuvres et s’éloigner des péchés. Plus important encore, elle doit lui procurer la constance dans cette voie, car la récompense des bonnes actions est d’en faire d’autres par la suite et la punition des mauvaises actions est d’en faire d’autres par la suite.

L’individu bienveillant envers sa propre personne qui est parvenu à parachever ce mois bénit, doit le consacrer à l’obéissance de son seigneur qui le créa pour son adoration et qui le combla de ses bienfaits apparents et cachés.

Il ressent en lui la sérénité en effectuant les bonnes œuvres. Son cœur tressaille d’émotion aux fins de l’au-delà qui est l’ultime demeure éternelle. Cette demeure où rien ne sera profitable à l’homme si ce n’est ce qu’il a accompli ; ce jour où ni richesse ni enfants ne seront d’aucune utilité sauf celui qui vient à Dieu avec un cœur sain.

En effet, si l’âme prend l’habitude d’obéir à Allah durant ces jours bénis en vue d’être récompensé par Allah, et si l’âme cesse de pécher par crainte du châtiment d’Allah, alors l’avantage acquis par la personne et la leçon qu’il se doit de tirer est la constance dans l’accomplissement des bonnes œuvres et le rejet des péchés en sachant qu’Allah nous impose de l’adorer jusqu’à notre dernier souffle :

﴿ وَاعْبُدْ رَبَّكَ حَتَّى يَأْتِيَكَ الْيَقِين ﴾

[Adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la conviction (la mort)].[2]

﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اتَّقُواْ اللّهَ حَقَّ تُقَاتِهِ وَلاَ تَمُوتُنَّ إِلاَّ وَأَنتُم مُّسْلِمُون ﴾

[Ô vous les croyants ! Craignez Allah comme il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission.].[3]

Après avoir goûté à la douce saveur de la dévotion durant le ramadan, il ne convient pas au musulman une fois le mois terminé de ruiner ce plaisir en sombrant dans les péchés au goût amer. Il ne convient pas non plus dès le début du mois de chawwâl et de tous les mois à venir de donner à son ennemi que l’on a dompté un mois durant, l’occasion de se réjouir. Il n’est pas du comportement du musulman scrupuleux de faire ses adieux aux bonnes actions après les avoir adressés au mois du jeûne. En agissant ainsi, il échange ce qui est meilleur pour ce qui est moins bon.

Il doit surtout savoir que le Dieu auquel il se soumet durant ce mois et durant tous les autres mois est le Vivant qui ne meurt pas et le Qayyûm (que l’on peut traduire ici par l’Éveillé NDT) qui ne dort pas. Les œuvres du jour lui sont élevées avant que ne viennent les œuvres de la nuit et les œuvres de la nuit lui sont élevées avant que ne viennent les œuvres du jour. Certes, Allah ne lèse personne, fut-ce du poids d’une fourmi. Il multiplie la bonne action, et accorde une immense récompense.

[Le Dieu de ramadan est celui de toute l’année !]

Deuxièmement : le jeûne est un secret gardé entre le serviteur et Son Seigneur. Personne en dehors d’Allah (I) ne peut savoir vraiment si la personne jeûne ou pas. C’est pourquoi, comme nous l’apprend le hadith authentique dans lequel Allah dit : « Toutes les œuvres du fils d’Adam lui appartiennent ; chacune d’entre elles en vaut dix à part le jeûne qui M’appartient et dont je me réserve la récompense. Il délaisse pour moi ses envies, sa boisson et sa nourriture. »

Il lui est possible en effet de manger et de boire à l’insu des gens, en se cachant et en s’isolant dans une pièce. Il lui serait facile de dire une fois dehors qu’il jeûne alors qu’en fait seul Allah (I) est au courant de sa situation. La seule raison qui l’empêche de le faire, c’est de savoir qu’Allah observe tous ses faits et gestes et qu’il se sent surveillé.

Ce sentiment est tout à fait louable, mais la leçon que la personne doit en tirer, est de savoir que celui qu’on craint en accomplissant mal son jeûne est celui qu’on doit également craindre en accomplissant mal notre prière, notre aumône, notre pèlerinage, et tout ce qui est obligatoire.

Celui qui a prescrit le jeûne est aussi celui qui a prescrit la prière qui est le plus important pilier de l’islam après l’attestation de foi. Compte tenu de son importance et du fait qu’elle (la prière) est le lien constant qui relie le serviteur à son Créateur, Allah l’a prescrite à son Prophète la nuit de son ascension au ciel. En somme, le musulman peut considérer à juste titre qu’il est intolérable de négliger le jeûne, mais il doit en même temps avoir conscience et ressentir qu’il est bien plus grave et plus intolérable de négliger la prière. Ceci est une des plus valeureuses leçons et l’un des plus notables enseignements que le musulman doit tirer du mois de ramadan…

[Les mosquées de ramadan sont celles de toute l’année !]

Troisièmement : Il est exaltant pour le cœur et réjouissant pour les sains d’esprit de voir les mosquées se remplir de prieurs à l’occasion du ramadan, mais cela serait plus exaltant et plus réjouissant de les voir ainsi tout au long de l’année.

Parmi les leçons que le musulman peut tirer du ramadan après avoir été le témoin de l’affluence des musulmans dans les mosquées, est de prendre la ferme résolution et l’engagement de compter parmi les fidèles assidus à ce bien (la prière en commun) après ramadan pour qu’il fasse partie des sept catégories d’individus qui jouiront de l’ombre du Trône d’Allah le jour où il n’y aura d’ombre que la sienne. Il est certifié en effet dans un hadith du Prophète (e) qu’il y aura parmi ces catégories un homme dont le cœur est attaché aux mosquées.

[Le jeûne : l’abstention des péchés]

Quatrièmement : il incombe de s’abstenir de boire, de manger et de faire tout ce qui peut rompre le jeûne au cours du mois de ramadan, mais concernant les péchés, il faut s’en abstenir toute sa vie durant. Le musulman s’abstient des choses licites et illicites pendant le mois de ramadan, et il s’abstient de faire des péchés toute sa vie. Ainsi, la période de s’abstenir de faire en même temps des choses licites (manger ou boire) et illicites (tout péché) est révolue avec la fin du mois de ramadan. Mais l’abstention des péchés est un devoir qui incombe en permanence au musulman.

En effet, étymologiquement, le jeûne en arabe signifie s’abstenir de quelque chose. D’un point de vue islamique, il consiste à s’abstenir de boire, de manger et d’accomplir tout ce qui peut annuler le jeûne depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil.

Le sens islamique est dérivé du sens étymologique qui englobe un sens plus large. Ainsi, le jeûne au sens étymologique peut prendre le sens du jeûne au sens islamique, car il l’englobe comme il peut englober d’autres significations. Il exprime notamment le fait de s’abstenir de commettre des péchés. Les organes comme l’œil, la langue, l’oreille, la main, le pied, et le sexe doivent s’abstenir de commettre ce qui leur est interdit de faire comme le dénote le sens étymologique du terme « jeûne » en arabe.

Ces organes sont des bienfaits qu’Allah a octroyés aux hommes, des organes dont personne ne peut se passer. Par ailleurs, Allah qui leur a octroyé ces bienfaits, leur a ordonné en retour de les utiliser dans ce qu’il agrée et leur a interdit de les utiliser dans ce qu’il répugne. L’une des plus grandes façons d’exprimer sa reconnaissance envers Allah qui est l’auteur de tout bienfait apparent ou caché dont peut jouir l’être humain est de les utiliser dans les limites du licite et de s’abstenir en permanence de les utiliser à dans l’illicite.

Les yeux ont reçu la permission de regarder ce qui est licite et ont reçu l’interdiction de regarder l’illicite. Cette interdiction est son abstention (jeûne en arabe « Siyâme ») et cette abstention est constante et permanente.

Les oreilles ont reçu la permission d’écouter ce qui leur est permis et le musulman a reçu l’interdiction d’écouter ce qui est illicite. Cette interdiction est son abstention (jeûne en arabe « Siyâme ») et cette abstention est constante et permanente.

De même pour les mains, elles ont reçu l’ordre d’accomplir ce qui est permis et a reçu l’interdiction d’être employées dans tout illicite. Cette interdiction est son abstention (jeûne en arabe « Siyâme ») et cette abstention est constante et permanente.

Les pieds ont reçu la permission de marcher vers tout ce qui est bien et ont reçu l’interdiction de marcher vers l’illicite. Cette interdiction est son abstention (jeûne en arabe « Siyâme ») et cette abstention est constante et permanente.

Enfin, le sexe a reçu la permission d’être employé dans ce qui licite et a reçu l’interdiction d’être utilisé dans l’illicite. Cette interdiction est son abstention (jeûne en arabe « Siyâme ») et cette abstention est constante et permanente.

Allah promet une récompense immense à celui qui le remercie pour ces bienfaits et à celui qui n’outrepasse jamais les fonctions pour lesquelles ses organes ont été créés.

En revanche, celui qui ne préserve pas ces organes et ne les utilise pas à bon escient, mais les utilise dans ce qui est détesté par Allah. En cela, il rend Allah insatisfait de lui et satisfait Satan qui est l’ennemi d’Allah et de tous les pieux parmi les hommes. Cette personne, Allah lui promet de la châtier. Ses membres seront interrogés sur ce qu’ils faisaient sur terre et lui-même devra rendre des comptes sur la façon dont il les a utilisés. Allah dit à cet effet :

﴿وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولـئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولا﴾

[Et ne suis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.].[4]

﴿الْيَوْمَ نَخْتِمُ عَلَى أَفْوَاهِهِمْ وَتُكَلِّمُنَا أَيْدِيهِمْ وَتَشْهَدُ أَرْجُلُهُمْ بِمَا كَانُوا يَكْسِبُون﴾

[Ce jour-là, nous scellerons leur bouche, tandis que leurs mains nous parleront et que leurs jambes témoigneront de ce qu’ils ont accompli.].[5]

﴿ وَيَوْمَ يُحْشَرُ أَعْدَاء اللَّهِ إِلَى النَّارِ فَهُمْ يُوزَعُون حَتَّى إِذَا مَا جَاؤُوهَا شَهِدَ عَلَيْهِمْ سَمْعُهُمْ وَأَبْصَارُهُمْ وَجُلُودُهُمْ بِمَا كَانُوا يَعْمَلُون وَقَالُوا لِجُلُودِهِمْ لِمَ شَهِدتُّمْ عَلَيْنَا قَالُوا أَنطَقَنَا اللَّهُ الَّذِي أَنطَقَ كُلَّ شَيْءٍ وَهُوَ خَلَقَكُمْ أَوَّلَ مَرَّةٍ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُون﴾

[Et le jour où les ennemis d’Allah seront rassemblés en masse vers le Feu, du premier au dernier. Arrivés à proximité, leur ouïe, leurs yeux et leurs peaux témoigneront contre eux de ce qu’ils oeuvraient. Ils diront à leurs peaux : « Pourquoi avez-vous témoigné contre nous ? » Elles diront : « C’est Allah qui nous a fait parler, lui qui fait parler toute chose. C’est lui qui vous a créés une première fois et c’est vers lui que vous reviendrez. »].[6]

Le Prophète (e) enjoignit un jour à Mu’âdh ibn Jabal de préserver sa langue. Ce dernier s’exclama alors :

- « Ô Prophète d’Allah ! Devra t-on rendre compte de nos paroles !

- Que ta mère te perde Mu’âdh ![7] Les gens seront-ils jetés sur leurs visages ou sur leurs narines en Enfer pour d’autres raisons que ce que leur langue aura récolté ! »[8]

Le Prophète (e) déclare également : « Quiconque me garantit de préserver l’organe qu’il contient entre ses lèvres et entre ses jambes, je lui garantis qu’il entrera au Paradis. »[9]

Il dit aussi d’après Abû Huraïra : « Celui qui a été préservé par Allah du mal de sa langue et de son sexe entrera au paradis. »[10]

Il a dit également : « Quiconque croit en Allah et au Jour dernier, qu’il dise du bien ou qu’il se taise. »[11]

D’après el Bukhârî et Muslim, Abû Mûsâ (t) rapporte un hadith qu’il attribue au Prophète (e) qui dit : « Le musulman est celui qui ne porte pas atteinte aux musulmans avec sa langue et sa main. »

Un autre propos prophétique souligne : « L’homme en faillite dans ma communauté, est celui qui se présente le Jour de la Résurrection avec à son actif la prière, le jeûne et l’aumône. Cependant, il avait sur terre insulté un tel, diffamé un tel, mangé l’argent d’un tel, versé le sang d’un tel, ou frappé untel. Dès lors, les uns et les autres prendront de ces bonnes œuvres. Si ces dernières s’épuisent avant qu’il puisse réparer tous ses préjudices, on jettera sur lui les péchés de ses victimes avant d’être jeté en Enfer. »[12]

Dans un autre hadith, le prophète (e) affirme : « Le Paradis est pavé de contraintes et l’Enfer est pavé de plaisirs. »[13]

En d’autres termes, Allah impose à son serviteur de préserver sa langue, son sexe, son ouïe, sa vue, sa main, et ses pieds afin qu’il ne sombre pas dans les interdits, comme le révèle le sens étymologique du terme « jeûne » en arabe. Ce genre d’abstention n’est pas recherché uniquement pendant une certaine période de l’année, mais il faut la respecter jusqu’à la mort, par dévotion envers Allah. Le but, c’est de gagner l’Agrément d’Allah et d’éviter Sa Colère et Son Châtiment.

À l’instant où le musulman prendra conscience qu’au cœur du mois des jeûneurs il s’abstient automatiquement de certaines choses qui en temps normal lui sont licites, pour la seule raison qu’Allah lui a interdit cela durant le mois de ramadan ; ce musulman devra être normalement poussé à s’abstenir d’accomplir des actes dont l’interdiction est permanente pendant toute sa vie. Ceci, est la leçon à tirer. Il doit donc s’éloigner de ces actes illicites et s’en abstenir continuellement, en étant motivé par la peur de subir le châtiment d’Allah qu’il a prévu pour les désobéissants.

Le Prophète (e) nous informe à travers un hadith Qudusî (divin) qu’il rapporte de Son Seigneur, que le jeûneur a deux joies : une joie au moment de rompre son jeûne et une joie au moment de rencontrer Son Seigneur. Il éprouve une première joie pour avoir terminé et réussi sa journée de jeûne dont la récompense auprès d’Allah est immense. Seulement, la plus grande joie se fera le jour de la rencontre avec Son Seigneur qui le récompensera pour avoir jeûné par une récompense considérable.

L’individu préserve sa langue de dire des paroles grossières ou de calomnier ; il préserve son sexe ou sa main de faire des actes interdits ; son oreille d’écouter des choses interdites ; ses yeux de voir des choses interdites. En utilisant ces organes pour des choses licites et en les préservant jusqu’à sa mort, il aura l’opportunité au paradis de rompre cette abstention des péchés avec les jouissances et les bienfaits qu’Allah a préparés à ses créatures obéissantes.

Le premier bienfait dont le croyant pourra jouir se situe juste au moment où il passe dans l’autre monde comme nous l’indique le Messager d’Allah (e). Il ressentira donc ce que tout croyant ressentira en pareille circonstance. À ses derniers instants de vie, des anges se présenteront à lui, puis ils donneront l’impression d’avoir un visage ensoleillé. Ils seront munis d’un linceul et de l’encens du Paradis, avec à leur tête l’Ange de la mort qui lui dira : « Ô âme pure ! Sors pour te rendre vers un pardon et un agrément venant d’Allah. » Elle sortira dès lors et suintera comme une goutte sort de l’outre, etc. Telles sont les premiers instants de jouissance qui attendent l’individu qui veille à son bonheur et qui se préserve de sombrer dans la perdition et la ruine.

C’est pour cette raison que le prophète (e) lorsqu’il fut interrogé par un homme sur la fin du monde, il l’orienta vers une vérité qui lui est bien plus importante que la réponse à sa question. En effet, il lui recommanda la préparation à travers les bonnes œuvres pour être fin prêt à l’accueillir. Il (e) lui déclara : « Et qu’est-ce que tu lui as préparé ? » Il lui fit savoir ainsi que sur terre il incombe à l’homme de se préparer pour sa prochaine vie.

Allah (I) dit à cet effet :

﴿ وَتَزَوَّدُواْ فَإِنَّ خَيْرَ الزَّادِ التَّقْوَى وَاتَّقُونِ يَا أُوْلِي الأَلْبَاب ﴾

[Prenez vos provisions et certes, la meilleure provision est la piété. Craignez-moi donc, ô vous qui êtes doués d’intelligence.).[14]

Tout voyage réclame des provisions adéquates. Ainsi, les provisions du voyage vers l’au-delà sont la piété, l’application des bonnes œuvres et le suivi de la digne voie tracée par le Messager d’Allah (e).

Le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

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Traduit par :

Karim Zentici

Revu et corrigé par :

Abu Hamza Al-Germâny



[1] Les sous-titres entre crochets ne sont pas de l’auteur, mais du correcteur. Abu Hamza Al-Germâny.

[2] El Hijr ; 99

[3] La famille de ‘Imrân ; 102

[4] L’ascension nocturne ; 36.

[5] Yâ-Sîn ; 65

[6] Les Versets détaillés ; 19-21

[7] Ce genre d’expression venant du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas à prendre au premier degré. En arabe, cette expression est dite surtout pour attirer l’attention et faire un reproche. NDT

[8] Rapporté par e-Tirmidhî.

[9] Rapporté par el Bukhârî dans son recueil authentique d’après Sahl Ibn Saad (qu’Allah l’agrée).

[10] Rapporté par e-Tirmidhî et l’a jugé bon.

[11] Rapporté par el Bukhârî et Muslim, selon Abû Huraïra (qu’Allah l’agrée).

[12] Rapporté par Muslim.

[13] Rapporté par el Bukhârî et Muslim, selon Abû Huraïra (qu’Allah l’agrée).

[14] La vache ; 197

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