Mouhammed Al-Amine Chinquiti

Personnalités Descriptif de la donnée
Titre: Mouhammed Al-Amine Chinquiti
Brève description: Son nom :

Il était le grand Savant, le cheikh, Mohammed Al-Amîne Ibn Mohammed Al-Mukhtâr Ibn Abdil-Qâdir Al-Jaknî As-Shanqîtî. Son nom composé était Mohammed Al-Amîne, tout comme le nom de son père (c’est-à-dire Mohammed Al-Mukhtâr), ce qui était pratique courante dans leurs pays.

Sa naissance et sa filiation :

Il est né en l’an 1325 de l’Hégire dans une région connue sous le nom de Shanqeet, qui se situe dans la partie orientale de l’Etat de Mauritanie, lequel s’étend sur la côte (à l’est) de l’Océan Atlantique, au sud du Maroc et de l’Algérie et au nord du Sénégal.

Sa lignée remonte à Ya’qoub Ibn Jâkin, l’ancêtre de l’importante tribu, connue sous le nom de Jaknees. Et la lignée de cette tribu remonte à Himayr.

Son éducation scolaire :

Il est né dans un milieu de science, composé d’hommes et de femmes versés dans la science. Sa mère était la fille de l’oncle paternel de son père (c’est-à-dire la cousine de son père). Il a étudié auprès de ses oncles maternels, ses cousins maternels et leurs femmes, les bases de la science et les sciences du Coran.

Il compléta son apprentissage dans divers sujets de la religion auprès du plus grand savant de sa ville, telles que les matières du Tafsir, Hadith, Fiqh, Usool, Nahw, Sarf, Balâgha et d’autres encore.

Il adhéra au madhab Mâliki, sans le suivre aveuglément et sans en être fanatique. En fait, il suivit les preuves en ce qui concernait la jurisprudence religieuse.

Son travail et son entrée dans la région du Hijaaz :

Après avoir terminé ses études dans divers sujets de la religion, il travailla en qualité de professeur et de juge dans une juridiction familiale. Les personnes en litige allaient le voir et il jugeait entre eux. Ses jugements et verdicts étaient acquittés et respectés par tout le monde, même par le gouvernement de son pays, à cette époque.

En l’an 1367 de l’Hégire, il alla en Arabie Saoudite accomplir son Hajj et commença à enseigner dans la mosquée du Prophète (salla Allahu 3alayhi wa salam). Les personnes en charge de cette mosquée firent sa connaissance et demandèrent à le garder dans al Haramayn (le quartier de la Mecque et Médine) afin qu’il puisse enseigner et procurer un bienfait général [1].

En l’an 1371 de l’Hégire, il fut appelé pour enseigner dans les instituts d’éducation et les universités de Riyadh. Alors il partit à Médine et alla enseigner dans l’université Islamique [2].

Ses travaux écrits :

Il est l’auteur de quelques livres, parmi lesquels il y a :

1. Adwaa-ul-Bayân fî Tafsîr-il-Qur’ân bil-Qur’ân - a été imprimé [c’est son œuvre la plus volumineuse en matière de Tafsîr du Coran]
2. Al-Mudhakkirah fî Usool-il-Fiqh - a été imprimé [un court traité sur les principes de Fiqh]
3. Adab Al-Bah-th wal-Munâdhara - a été imprimé [Convenances pour la recherche]
4. Alfiyyah fil-Mantiq Daf’u Eehâm Al-Idtirâb ’an Ayât-il-Kitâb - a été imprimé
5. Man’u Jawâz Al-Majâz - a été imprimé
6. Mandhoumah fil-Farâ’id [Un livre sur les lois de l’héritage]
7. Furou’ Mâlik - texte poétique.
8. Sharh ’alâ Marâqî As-Sa’oud - dictée qu’il fit à ses étudiants.
9. Sharh ’alâ As-Sullam - dictée qu’il fit à ses étudiants
10. Ansaab-ul-’Arab - texte poétique
11. Manâhij wa Dirâsât li-Ayât-il-Asmâ was-Sifât - transcription écrite d’un cours qu’il donna à l’université islamique le 13 du mois de Ramadhan en l’an 1382 de l’Hégire.

Sa fin :

Le sheikh décéda dans la matinée du jeudi 17 du mois de Dhul-Hijjah en l’an 1393 de l’Hégire. Sa mort eut lieu à la Mecque lors de son retour du Hajj. Il fut enterré dans le cimetière de Mi’alâ et la prière funéraire eut lieu, le même jour, à la Ka’bah après la prière du dohr. Le cheikh Abdul-Azîz Ibn Abdillah Ibn Bâz pria sur lui, ainsi que tous les autres musulmans qui y assistèrent, qu’Allah lui fasse miséricorde.

Pour cette biographie, se référer à Al-A’alâm de Az-Zirkilî (6/45), Al-Manhal (celui en date du mois de Dhul-Hijjah de l’année 1393 de l’Hégire, p.982), et Mashâhîr ‘Ulamâ Najd (p. 517-520 & 540-543).
Post-Scriptum :

Source : Sa vérification du livre “Manâhij wa Dirâsât li Ayât-il-Asmâ was-Sifât” (p. 4-6)
Traduit de Al-Ibaanah.com

Auteur : Sayyid Ibn Abbâs Al-Julaymî

Traduction : L’équipe de Sounna.com

Autre biographie :

Son nom et sa généalogie

Mohammed Al-Amîne Ibn Mohammed Al-Mukhtâr Ibn Abdil-Qâdir Al-Jaknî As-Shanqîtî.

Sa lignée remonte à Ya’qoub Ibn Jâkin, l’ancêtre de l’importante tribu, connue sous le nom de Jaknees. Et la lignée de cette tribu remonte à Himyar.

Sa mère était la fille de l’oncle paternel de son père (c’est-à-dire la cousine de son père).

Sa naissance (1325 H)

Il est né en l’an 1325 de l’Hégire dans une région connue sous le nom de Shanqeet, qui se situe dans la partie orientale de l’État de Mauritanie, lequel s’étend sur la côte (à l’est) de l’Océan Atlantique, au sud du Maroc et de l’Algérie et au nord du Sénégal.

Son apprentissage

Il mémorisa le Coran dès l’âge de 10 ans avec son oncle Abdullah Ibn Mouhamed al moukhtar Ibn Ibrahim Ibn Ahmad Nooh al Jaknee.

Il étudia le tajweed et l’art de l’écriture du "mushaf de Uthman" avec son cousin, Mouhamed Ibn Ahmad Ibn Mouhamad al Moukhtar.

Il étudia les bases de la grammaire arabe tels que al Ajroumiya, la biographie du Prophète sallahou ’aleyhi wa salam et l’histoire des arabes avec sa tante.

Concernant les autres sciences telles que le fiqh, le tafsir, le hadith, la grammaire arabe, le ousoul al fiqh et la poésie il étudia avec les plus grands savants du pays (l’Arabie saoudite) et tous furent de la tribu de al Jaknee. On compte parmi eux :
- Muhammad Ibn Saalih (connue sous le nom de Ibn Ahmad al-Afram);
- Ahmad al-Afram Ibn Muhammad al-Mukhtaar;
- Ahmad Ibn ’Umar;
- Ahmad Ibn Mood;
- Muhammad an-Nimah Ibn Zaydaan;
- Ahmad Faal Ibn Aaduh.

Il adhéra au madhab Mâliki.

Ses fonctions

Après avoir terminé ses études dans divers sujets de la religion, il travailla en qualité de professeur et de juge dans une juridiction familiale. Les personnes en litige allaient le voir et il jugeait entre eux. Ses jugements et verdicts étaient acquittés et respectés par tout le monde, même par le gouvernement de son pays, à cette époque.

Son enseignement

En l’an 1367 de l’Hégire, il alla en Arabie Saoudite accomplir son Hajj et commença à enseigner dans la mosquée du Prophète (salla Lah 3alayhi wa salam). Les personnes en charge de cette mosquée firent sa connaissance et demandèrent à le garder dans al Haramayn (les deux mosquées de la Mecque et Médine) afin qu’il puisse enseigner et procurer un bienfait général.

En l’an 1371 de l’Hégire, il fut appelé pour enseigner dans les instituts d’éducation et les universités de Riyadh. Alors il partit à Médine et alla enseigner dans l’université Islamique.

Sa mort (1393 H)

Le sheikh décéda dans la matinée du jeudi 17 du mois de Dhul-Hijjah en l’an 1393 de l’Hégire. Sa mort eut lieu à la Mecque lors de son retour du Hajj.

Il fut enterré dans le cimetière de Mi’alâ et la prière funéraire eut lieu, le même jour, à la Ka’bah après la prière du dohr. Le cheikh Abdul-Azîz Ibn Abdillah Ibn Bâz pria sur lui, ainsi que tous les autres musulmans qui y assistèrent, que Dieu lui fasse miséricorde.

Les éloges à son sujet

Al-’Outhaymin a étudié chez lui lorsqu’il était à l’institut et dit : "Nous étions étudiants dans l’institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais tu te serais dit : "Celui là c’est un bédouin parmi les nomades, et il n’a aucune science et ne fait pas attention à sa personne !" Lorsqu’on l’a vu, on l’a méprisé et je me suis souvenu de cheikh ’Abdour-Rahman as-Sa’di en me disant : "Je l’ai laissé et me suis assis devant ce bédouin !" Mais lorsqu’il a commencé son cours, ont a vu beaucoup de science sortir de lui et nous avons su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde"
Date de l'ajout: 2007-06-25
Lien direct: http://IslamHouse.com/27051
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