تأملات في قصة أصحاب الكهف

صوتيات البطاقة التعريفية
العنوان: تأملات في قصة أصحاب الكهف
اللغة: فرنسي
المحاضر: يوسف أبو أنس
نبذة مختصرة: لا يزال القصص القرآني نهرا متدفقا وبحرا فياضا بالعبر والعظات التي نتنسم شذاها ونترسم خطاها ، ونقتبس ضياها ونقتدي بهداها ، عظة وعبرة وهداية ورحمة وحجج ساطعات وآيات بينات تنطق بصدق هذا الكتاب المبين المنزل من عند رب العالمين فمن هذا الروض الباسم هذه القصة العجيبة الحافلة بالمواقف المضيئة والمشاهد المؤثرة قصة أصحاب الكهف...
تأريخ الإضافة: 2008-06-04
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1.
Cours n°1 : Réflexions sur l'histoire des gens de la caverne
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2.
Cours n°2 : Réflexions sur l'histoire des gens de la caverne
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3.
Cours n°3: Réflexions sur l'histoire des gens de la caverne
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4.
Cours n°4: Réflexions sur l'histoire des gens de la caverne
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5.
Audio annexe n°1: La sourate La caverne psalmodiée en arabe et traduite en français
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6.
Audio annexe n°2 : Les sens de la sourate La caverne traduits en français
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نبذة موسعة

 

Extrait des mérites et des bénéfices de cette Sourate (Al Kahf)

 

Sourate Al Kahf (la caverne) est une sourate mecquoise et comporte 110 versets.

 

Al-Bara' ben Azeb a dit : « Un homme lisait la sourate « La Caverne », et avait un cheval attaché par deux cordes, un nuage vint le couvrir et s'abaissa peu à peu. Le cheval fut effarouché. Au matin cet homme vint trouver le Prophète Mohamed – prière et salut sur lui -et lui raconta ce qui s'était passé. Il lui répondit : « C'est une sérénité, qui est descendue grâce à la récitation du Coran » Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim

 

Abou Ad Darda, qu’Allah soit satisfait de lui,  rapporte que le Prophète – prière et salut sur lui - a dit : « Celui qui retient par cœur les dix premiers versets de la sourate 'Al Kahf' (La caverne) sera préservé de l'Antéchrist '. Selon une autre version : 'les dix derniers versets ». » Rapporté par Mouslim.

 

Abou Sa’îd Al-Khoudrî, qu’Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Messager d’Allah – prière et salut sur lui - a dit : « celui qui lit la sourate 'Al Kahf' (La caverne) le vendredi, une lumière l’éclairera jusqu’au vendredi suivant » (Hadith authentique rapporté par Al-Hakim et Al-Bayhaki – Al Albani l’a jugé authentique dans Sahih At-Targhib oua At-Tarhib).

 

Leçons à tirer de l’histoire des gens de la caverne

1.   Qui furent les "gens de la Caverne" ?

2.   Quelle est l’authentique histoire d’Al-Khadir ?

3.   Que sais-tu de Dhû Al-Qarnayn ?

Etant donné que les histoires dont il est question relèvent des traditions chrétienne et juive, inconnues dans le territoire du Hijâz (c’est à dire la Mecque et ses environs), elles constituaient pour les Quraysh une excellente occasion de voir si le Prophète recevait la révélation ou pas. Allâh, cependant, donna non seulement une réponse complète à leurs questions, mais surtout souligna le parallèle entre ces histoires et les défauts des opposants à l’Islam dans le conflit qui opposait, à la Mecque, la foi et l’incrédulité.

Au sujet des Gens de la Caverne, Allâh répondit que ces gens avaient foi dans le même dogme monothéiste que celui qui est présenté dans le Coran et que les conditions dans lesquelles ces gens vivaient correspondaient trait pour trait à celle des musulmans persécutés à la Mecque. D’autre part, ceux qui persécutaient les Gens de la Caverne agissaient de la même manière que les persécuteurs qurayshites. En outre, les musulmans ont appris de cette sourate que tout croyant qui serait persécuté dans une société cruelle ne devait pas céder devant le mensonge, mais s’exiler, même seul, en ne comptant que sur Allâh. Cette sourate fut l’occasion également de souligner, pour les mécréants mecquois, que cette histoire des Gens de la Caverne constituait une preuve suffisante de l’existence de l’au-delà, car elle montre qu’Allâh a le pouvoir de ressusciter qui il veut, même après une longue mort comme ce fut le cas des Gens de la Caverne.

Cette histoire a également permis de mettre en garde les notables de la Mecque qui persécutaient la jeune et peu nombreuse communauté musulmane. Elle fut également l’occasion d’informer le Prophète qu’il ne devrait en aucun cas négocier avec les persécuteurs ni leur accorder plus d’importance que ses partisans pauvres. Ensuite, ce fut l’occasion d’exhorter ces notables à cesser de ne faire que profiter des plaisirs éphémères de cette courte vie et à rechercher plutôt les plaisirs éternels de l’au-delà.

Les leçons de ce récit :

Ce récit met en exergue les difficultés que, à toute époque, en certains lieux, les gens de la foi peuvent être amenés à connaître de la part de certains hommes, parmi ceux qui ne croient pas. Il montre comment ces hommes peuvent alors être sans pitié aucune et montrer une détermination sans faille à contraindre les croyants à abandonner leur foi. Le récit, révélé alors que le Prophète était encore à la Mecque, enseigne à ceux qui sont autour de lui qu'un jour ils devront eux aussi faire ce que ces jeunes ont eu à faire : quitter leur pays pour aller dans la vaste terre de Dieu, dans un lieu où croire en Lui et L'adorer peuvent être faits sans oppression.

L'histoire montre également que, malgré la faiblesse matérielle et sociale dans laquelle les croyants sincères se trouvent, l'aide de Dieu viendra sous une forme ou une autre, tôt ou tard, à eux ou aux générations de croyants qui les suivront et auxquelles le message sera parvenu grâce aux sacrifices de leurs prédécesseurs.

Il faut enfin retenir de cette histoire que la situation change, et si le croyant fait preuve de patience face à l'oppression que certains non-croyants lui font subir à cause de sa foi, tôt ou tard un jour viendra où la situation s'améliorera et où les croyants pourront adorer Dieu sereinement ; à ce moment là, et bien que lui ne sera peut-être plus de ce monde, le croyant qui sera resté brave quand à son époque la situation était très difficile, aura sa part de récompense auprès de Dieu, car il aura contribué à la réalisation de cette situation de sérénité, en ayant gardé et en ayant transmis aux générations suivantes la foi pendant des temps difficiles.

As-Syôhârwî écrit que ce récit met aussi en exergue le fait que les jeunes sont de tout temps plus ouverts aux nouvelles et bonnes idées, à la différence des personnes d'un âge plus avancé, qui sont attachées aux traditions des pères parce que c'est ce qui a été fait jusqu'à présent, et qui, dès lors, refusent net de réfléchir sereinement et d’avoir un esprit libre à la réalité. (QQ 3/271-273). Ibn Kathîr a seulement évoqué brièvement le fait qu'ils étaient des jeunes et donc plus enclins que les anciens, attachés à la religion de leurs ancêtres, à réfléchir au monothéisme (TIK 3/66).

Où se déroula l'histoire ?

Ibn Hajar écrit : "Les récits convergent généralement pour dire que le lieu [où se trouve la caverne] était le pays des Romains" (FB 6/616). Mis à part l'avis de as-Syôhârwî, que nous verrons plus bas, de nombreux commentateurs disent en effet que l'événement eut lieu sous l'Empire romain.

Selon un avis présent chez les ulémas, l'histoire des gens de la Caverne eut lieu à Ephèse (aujourd'hui ville de Turquie, sur la côte occidentale, près de la mer Egée) (cité dans BQ). Cet avis rejoint l'opinion chrétienne courante, qui nomme ces jeunes : "les Sept Dormants d'Ephèse".

Cependant, d'autres avis existent également chez d'autres ulémas :

– l'histoire s'est passée près de Ninive (TIK 3/67) ;

– l'histoire s'est déroulée "près de Eilat" / dans la région de "Palestine" (avis de Ibn Abbâs, cité dans FB 6/616) ; voisine de cette opinion est celle qui dit que l'histoire s'est passée dans al-Balqâ' (TIK 3/67), aujourd'hui en Jordanie…

D’autres sont d'avis que "Raqîm" était le nom arabe de la ville de Pétra. Le fait est que le nom sémitique de Pétra était "Reqem" – "la Multicolore" ou "la Bariolée" – ; or ce terme paraît très proche de l'arabe "Raqîm". Cité nabatéenne (située dans l'actuelle Jordanie), Reqem fut conquise par les Romains en 106 après J.-C. Devenue Pétra, elle ne cessa alors d'être habitée, mais devint une simple cité romaine orientale (ce n'est qu'à partir du XIIIe siècle qu'elle sera abandonnée). Se fondant sur cette recherche, as-Syôhârwî affirme que l'histoire des Sept Dormants eut lieu à Pétra (QQ 3/248-249) et non à Ephèse. Va dans le sens de cette opinion l'avis de Ibn Abbâs que nous avons déjà cité et selon lequel la caverne se trouvait dans un lieu "près de Eilat" (FB 6/616), ou dans la région de "la Palestine" (Ibid.).

 
Il faut noter ici que dans l'article de l'Encyclopædia of Religion and Ethics on trouve ces phrases sous le sous-chapitre relatant la "Criticism" du récit des Sept Dormants : "further, the topographical data are not accurate for Ephesus.
The same applies in the main for other localizations, such as Arabissos and Palestine " (p. 430).

Comment comprendre que coexistent des avis aussi divers quant à la localisation de cette histoire ? As-Syôhârwî explique cette diversité par le fait que, dans les premiers temps qui suivirent le passage de Jésus, ceux qui adhéraient à ses enseignements étaient persécutés au point qu'il y eut de nombreux cas, situés en des lieux différents, de croyants qui durent s'enfuir dans les montagnes pour préserver leur foi tout en échappant à leurs persécuteurs (QQ 3/252, 270).

 

Combien étaient ces jeunes hommes ?

 

Dieu dit dans le Coran : "Ils vont dire : "Ils étaient trois, plus un chien." Et ils vont dire : "Ils étaient quatre, plus un chien." Conjecture à propos de ce qui n'est pas connu ! Et ils vont dire : "Ils étaient sept, plus un chien." Dis : "Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le connaissent." Ne discute à leur sujet que d'une discussion sommaire. Et ne consulte à leur sujet aucun d'eux" (18/22). C'est au sujet du nombre des gens de la Caverne qu'il ne faut consulter personne parmi ces gens : le verset dit que cela est inutile puisqu'ils n'ont aucun moyen de savoir. N'ayant pas les moyens de le découvrir, les gens ne cesseront d'avoir des avis divergents sur le sujet. Le mieux, enseigne le verset, est donc de se concentrer sur les leçons du récit.

Certains ulémas pensent néanmoins que Dieu n'a pas voulu dire qu'il était impossible ou interdit ou complètement inutile d'accéder à cette connaissance, mais seulement que la connaissance de leur nombre réel n'est pas la priorité. Et en fait Il a indiqué de façon subtile quel avis était correct : il a cité deux premiers avis et les a fait suivre d'un "Conjecture à propos de ce qui n'est pas connu !" ; par contre, Il n'a pas dit cela après avoir cité un troisième avis. C'est un indice de sa véracité (cf. TIK 3/70, 1/7). De Ibn Abbâs il est relaté qu'ils étaient 7 (TIK 3/70), mais aussi qu'ils étaient 8 (Ibid.). et Allah est plus savant.

Signification des sigles :

 

 

FB : Fat'h ul-bârî, Ibn Hajar
QQ : Qassas ul-qur'ân, as-Syôhârwî
TIK : Tafsîr Ibn Kathîr, Ibn Kathîr

 

Extraits de la recherche : Anas Lala et autres

Relu et adapté par : old.islamhouse.com

 

 old.islamhouse.com

 

 

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