L’imam Mouslim Ibn Al-Hajjaj Ibn Mouslim Al-Qouchayri Al-Nayssabouri

Personnalités Descriptif de la donnée
Titre: L’imam Mouslim Ibn Al-Hajjaj Ibn Mouslim Al-Qouchayri Al-Nayssabouri
Brève description: Ce grand imam, Abou Al-Hassan est né en 821 de l’hégire et décéda en 875. Il est l’auteur du deuxième livre authentique concernant les hadiths du Prophète (sur lui la paix). Qu’Allah lui fasse miséricorde.

Brève biographie :

La vie de l’imam Mouslim:



…Son nom : Abou al Hussayn Mouslim ibn al Hajjàj ibn Mouslim ibn Ward an Naysàbùri était originaire d’une tribu arabe d’où est tiré son nom de famille : Al Quchayri. Quant à An Naysàbùri c’est un dérivé du nom de son pays de séjour, le Nichapour, une grande cité du Khorassan. Sa date de naissance, incertaine, se situe autour de 204 ou 206 de l’hégire.

…Son enfance : Le milieu où il a été élevé lui a facilité l’apprentissage de la science utile. En effet, le Nichapour était un pays animé par les sciences de la loi islamique. On y trouvait de nombreux enseignants et étudiants. Son père était parmi ceux qui s’intéressaient à la science et c’est probablement lui qui l’a encouragé dans ce chemin.

Dés l’âge de 12 ans (ou 14 ans) il participait aux séances de Hadith. Deux ans plus tard, à l’occasion de son pèlerinage (il était encore un garçon imberbe), il rencontra les savants de la Mecque ainsi que d’autres savants alors qu’il était sur la route du voyage. Il entreprit de nombreux voyages (autour du Khorassan, en Irak, au Hidjaz, dans le Châm, en Egypte ...) en quête de Hadith à cause de la dispersion des transmetteurs.

…Sa quête de la science : Il avait placé la science du Hadith en tête de ses préoccupations, qui consiste à connaître les contextes du Hadith, ses chaînes de transmetteurs, ses énoncés.... dans le but de les préserver et d’en distinguer l’authentique du faible.

Son recueil SAHIH MOUSLIM est considéré par l’ensemble de la nation musulmane comme étant la seconde source dans l’autorité sunnite après SAHIH AL BOUKHARI. L’élaboration de cette oeuvre dura 15 années pendant lesquels l’Imam Mouslim ne cessa de la remanier et de la corriger. Il dira à son propos: "J’ai exposé ce répertoire de 300 000 traditions entendues".

Et il ajoutera: "Je n’ai rien inséré à ce recueil sans argument et je n’ai rien exclu sans argument".

Il connaissait les noms, les surnoms, les noms de famille, la généalogie, l’histoire et les décès des transmetteurs du Hadith, comme un vérificateur perspicace. Il les critiquait ou les louait afin de distinguer les dignes de confiance des médiocres.

Il est aussi compté parmi les pionniers de la science du Hadith défectueux qui est la science la plus subtile et la plus ardue. Il était digne de confiance et réputé pour sa grande mémoire. Il cita le nom de ses professeurs dans ses ouvrages. Ad Dhahabi en a compté 220, mais en réalité la liste est beaucoup plus longue.

Il a suivi les enseignements de l’imam al Boukhari qu’il accompagnait partout pendant une longue période. Ad Daraqutni raconte: "Sans al Boukhari, Mouslim n’aurait rien pu".

Malgré cela, il critiquait indirectement la méthode de travail de ses professeurs: al Bukhari et al Madini, ce pour quoi il reçu de nombreux reproches de la part des savants.

C’est probablement pour cela qu’il ne rapporta pas d’après al Madini. Il ne rapporta pas non plus selon al Boukhari et Ad Dhuhli par souci de rester neutre dans l’affaire qui opposait ces deux professeurs : Mouhammad ibn Yahyia Ad Dhuhli prétendait que al Boukhari disait que le Coran était une création.

Al Boukhari, innocent de toute accusation, disait plutôt que le Coran était la parole d’Allah, le Très Haut, non créée. Pourtant, Ad Dhuhli avait interdit à ses élèves de fréquenter al Boukhari, jusqu’à ce que celui-ci quitta le Nichapour. Au cours de ce calvaire, tout le monde rompait les liens avec al Boukhari, à l’exception de Mouslim qui faisait cause commune avec lui.

Lors d’une séance d’enseignement ad Dhuhli fit une remarque au sujet de al Boukhari, Mouslim se leva et s’en alla, après quoi, Mouslim rassembla tout ce qu’il avait écrit d’après lui et le renvoya à son domicile. Il s’occupa de diffuser son savoir à travers le monde par sa langue et par sa plume.

Il fut d’ailleurs l’un des premiers à conserver en livre les traditions, ce qui était à l’époque assez rare. Parmi ses œuvres, il y en a qui ont été conservées, d’autres ont été égarées. Mais la majeure partie traitait du domaine du Hadith.

…Sa fin : Mouslim, Qu’Allah lui fasse miséricorde, s’est éteint dans la soirée du dimanche au mois de Rajab en l’an 261 de l’hégire dans le pays du Nichapour. Il était âgé de 50 et quelques années. Prions qu’Allah lui accorde Sa miséricorde et Sa satisfaction.

Autre biographie :

…Son nom : Abou al Hussayn Mouslim ibn al Hajjàj ibn Mouslim ibn Ward an Naysàbùri était originaire d’une tribu arabe d’où est tiré son nom de famille : Al Quchayri. Quant à An Naysàbùri c’est un dérivé du nom de son pays de séjour, le Nichapour, une grande cité du Khorassan. Sa date de naissance, incertaine, se situe autour de 204 ou 206 de l’hégire.
…Son enfance : Le milieu où il a été élevé lui a facilité l’apprentissage de la science utile. En effet, le Nichapour était un pays animé par les sciences de la loi islamique. On y trouvait de nombreux enseignants et étudiants. Son père était parmi ceux qui s’intéressaient à la science et c’est probablement lui qui l’a encouragé dans ce chemin. Dés l’âge de 12 ans (ou 14 ans) il participait aux séances de Hadith. Deux ans plus tard, à l’occasion de son pèlerinage (il était encore un garçon imberbe), il rencontra les savants de la Mecque ainsi que d’autres savants alors qu’il était sur la route du voyage. Il entreprit de nombreux voyages (autour du Khorassan, en Irak, au Hidjaz, dans le Châm, en Egypte ...) en quête de Hadith à cause de la dispersion des transmetteurs.

…Sa quête de la science : Il avait placé la science du Hadith en tête de ses préoccupations, qui consiste à connaître les contextes du Hadith, ses chaînes de transmetteurs, ses énoncés.... dans le but de les préserver et d’en distinguer l’authentique du faible.
Son recueil SAHIH MOUSLIM est considéré par l’ensemble de la nation musulmane comme étant la seconde source dans l’autorité sunnite après SAHIH AL BOUKHARI. L’élaboration de cette oeuvre dura 15 années pendant lesquels l’Imam Mouslim ne cessa de la remanier et de la corriger. Il dira à son propos: "J’ai exposé ce répertoire de 300 000 traditions entendues".
Et il ajoutera: "Je n’ai rien inséré à ce recueil sans argument et je n’ai rien exclu sans argument".
Il connaissait les noms, les surnoms, les noms de famille, la généalogie, l’histoire et les décès des transmetteurs du Hadith, comme un vérificateur perspicace. Il les critiquait ou les louait afin de distinguer les dignes de confiance des médiocres. Il est aussi compté parmi les pionniers de la science du Hadith défectueux qui est la science la plus subtile et la plus ardue. Il était digne de confiance et réputé pour sa grande mémoire. Il cita le nom de ses professeurs dans ses ouvrages. Ad Dhahabi en a compté 220, mais en réalité la liste est beaucoup plus longue.
Il a suivi les enseignements de l’imam al Boukhari qu’il accompagnait partout pendant une longue période. Ad Daraqutni raconte: "Sans al Boukhari, Mouslim n’aurait rien pu".

Malgré cela, il critiquait indirectement la méthode de travail de ses professeurs: al Bukhari et al Madini, ce pour quoi il reçu de nombreux reproches de la part des savants. C’est probablement pour cela qu’il ne rapporta pas d’après al Madini. Il ne rapporta pas non plus selon al Boukhari et Ad Dhuhli par souci de rester neutre dans l’affaire qui opposait ces deux professeurs : Mouhammad ibn Yahyia Ad Dhuhli prétendait que al Boukhari disait que le Coran était une création. Al Boukhari, innocent de toute accusation, disait plutôt que le Coran était la parole d’Allah, le Très Haut, non créée. Pourtant, Ad Dhuhli avait interdit à ses élèves de fréquenter al Boukhari, jusqu’à ce que celui-ci quitta le Nichapour. Au cours de ce calvaire, tout le monde rompait les liens avec al Boukhari, à l’exception de Mouslim qui faisait cause commune avec lui. Lors d’une séance d’enseignement ad Dhuhli fit une remarque au sujet de al Boukhari, Mouslim se leva et s’en alla, après quoi, Mouslim rassembla tout ce qu’il avait écrit d’après lui et le renvoya à son domicile. Il s’occupa de diffuser son savoir à travers le monde par sa langue et par sa plume. Il fut d’ailleurs l’un des premiers à conserver en livre les traditions, ce qui était à l’époque assez rare. Parmi ses œuvres, il y en a qui ont été conservées, d’autres ont été égarées. Mais la majeure partie traitait du domaine du Hadith.

…Sa fin : Mouslim, Qu’Allah lui fasse miséricorde, s’est éteint dans la soirée du dimanche au mois de Rajab en l’an 261 de l’hégire dans le pays du Nichapour. Il était âgé de 50 et quelques années. Prions qu’Allah lui accorde Sa miséricorde et Sa satisfaction.

D’après le CD Rom Al Bayane : les Hadiths recensés par al Boukhari et Mouslim Résumé par Oummou ‘Abdir-Rahmane.



Autre biographie :


L’imâm Mouslim (que Dieu lui accorde Sa miséricorde)


L’imâm Mouslim est une des grandes références du hadîth. Son nom est souvent associé à celui de l’imâm Al-Boukhârî, et il est surnommé « l’imâm des savants du hadîth ». Son cheikh Mouhammad Ibnou Bachchâr disait des traditionnistes de son époque :

« Ceux qui ont le mieux retenu les ahâdîth sur terre sont au nombre de quatre, Aboû Zour’ah Ar-Râzî à Rayy, Mouslim à Naysâboûr, ’Abdoullâh Ad-Dârimî à Samarqand et Mouhammad Ibnou Ismâ’îl Al-Boukhârî à Boukhârâ ». Mais l’élève et ami de Mouslim, Ahmad Ibnou Salamah An-Naysâboûrî précisait à son propos : « J’ai vu Aboû Zour’ah et Aboû Hâtim donner la prééminence à Mouslim Ibnou-l-Hajjâj par rapport aux autres sommités du hadîth de son époque ».

Ses origines

Aboû-l-Houssayn Mouslim Ibnou Al-Hajjâj Al-Qouchayrî An-Naysâboûrî naquit en l’an 204 H (206 H selon d’autres versions) à Naysâboûr, une ville de la province iranienne du Khorâsân. Sa famille appartenait à la tribu de Qouchayr, issue du clan arabe de Banoû Rabi’ah. Cette tribu joua un rôle important dans l’histoire de l’Islâm, et beaucoup de ses membres furent des compagnons du Prophète . Après les conquêtes musulmanes, de nombreuses familles arabes émigrèrent vers les nouvelles provinces, où plusieurs de leurs chefs exercèrent des fonctions notables à l’instar de Kathoûm Ibnou Iyâz, gouverneur de l’Afrique. Les ancêtres de Mouslim occupèrent aussi des postes importants à l’époque des quatre califes bien guidés.

Les parents de Mouslim étaient très pieux : son enfance fut donc bercée par le constant rappel de Dieu. Le père, traditionniste de renom en son temps, légua non seulement une grande fortune à Mouslim, mais également une remarquable piété. Doté d’une mémoire exceptionnelle, le futur docte s’initia très jeune à l’apprentissage de la chari’ah (loi islamique). Agé de treize ans, il fut enrôlé dans les sciences du hadîth par son professeur Yahyâ At-Tamîmî. Il quitta sa terre natale à 16 ans pour effectuer son pèlerinage, et profita de sa présence à la Mecque pour assister aux cours de hadîth de ’Abdoullâh Ibnou Maslamah Al-Qa’nabî. Puis, il se rendit à Koufa pour s’asseoir aux séances de hadîth d’Ahmad Ibnou Yoûnous.

Ses professeurs et ses élèves

Mouslim suivit d’abord l’enseignement des savants de sa région natale, le Khorasân. Puis il fit route vers Rayy (près de Téhéran) où il rencontra l’honorable imâm Aboû Zour’âh Ar-Râzî. Il continua à accumuler le savoir des traditionnistes de Koufa, Bassora et Baghdâd où il s’est rendu plusieurs fois ; lors de son dernier passage à Baghdâd en 259 H, ce fut son tour d’enseigner les sciences du hadîth. A la Mecque et à Médine, il assista aux leçons d’illustres savants de son époque, notamment Ismâ’îl Ibnou Ouways et Sa’îd Ibnou Mansoûr. Al-Khatîb Al-Baghdâdî, Ibnou ’Asâkir et As-San’ânî rapportaient que Mouslim aurait aussi étudié au Châm (Syrie, Liban et Palestine), ce que réfutait l’imâm Adh-Dhahabî, dont l’opinion était qu’il ne fit que passer par cette contrée pour atteindre l’Egypte. Il comptait parmi ses professeurs le jurisconsulte et hâfidh Ishâq Ibnou Rahwayh, l’imâm Ahmad Ibnou Hanbal, le spécialiste de la science du jarh et atta’dîl Yahyâ Ibnou Ma’în, ‘Oubaydoullâh Al-Qawarirî, Qoutayba Ibnou Sa’îd, ‘Abdoullâh Ibnou Maslamah Al-Qa’nabî, Harmalah Ibnou Yahya et bien d’autres.

Après ces déplacements, il s’installa à Naysaboûr où il rencontra l’imâm Al-Boukhârî. Découvrant les vastes connaissances et le noble caractère de ce brillant érudit, il s’attacha à lui jusqu’à sa mort. Il assistait aussi aux cours de Mouhammad Ibnou Yahya Adh-Dhouhlî, mais lorsque surgit la divergence entre ce dernier et l’imâm Al-Boukhârî au sujet de la création du Saint Coran, Mouslim resta fidèle à son enseignant favori et ne fréquenta plus Adh-Dhouhlî.

Beaucoup d’étudiants ont bénéficié des connaissances de l’imâm Mouslim. Certains devinrent célèbres et occupèrent une position prépondérante : Aboû Hâtim Ar-Râzî, Moûssâ Ibnou Hâroûn, Ahmad Ibnou Salâmah, Aboû ‘Issâ At-Tirmidhî, Aboû Bakr Ibnou Khouzaymah, Aboû ‘Awânah, Yahyâ Ibn Sâ’id et Aboû Bakr Mouhammad Ibnou An-Nadhîr Al-Jârûdî.

Son travail

Mouslim rédigea de nombreux ouvrages et traités sur le hadîth, le plus important étant sa compilation « Al-Jami’ As-Sahîh », plus connu sous l’appellation de « Sahîh Mouslim » qu’il débuta à 29 ans et qu’il acheva quinze années plus tard. Son labeur regroupait 300000 ahâdith, mais après une étude critique appliquée, il n’en sélectionna que 4000 pour son recueil. Plusieurs savants estiment que cet ouvrage est le plus authentique après « Sahîh Al-Boukhârî ».


La caractéristique de son excellent ouvrage, c’est la sélection pointilleuse d’ahâdîth dépourvus de défauts et acceptés à l’unanimité par de grands savants en la matière. Son chef-d’œuvre doit aussi sa popularité à la classification méthodique des différents ahadîth qu’il a choisit de ne mentionner qu’une seule fois avec leurs diverses chaînes de transmission. Il se compose de 54 chapitres, eux-mêmes subdivisés en sous-chapitres. Mouslim fut grandement reconnu pour son aisance à agencer les ahadîth entre eux. Cette qualité lui est propre car même Al-Boukhârî n’avait pas atteint ce niveau dans la disposition des textes.

On peut lire dans la préface du commentaire de « Sahîh Mouslim » d’An-Nawâwî : « [ce livre] lui a conféré une agréable renommée et l’a comblé d’éloges jusqu’au Jour du Jugement ». Quant à al-hâfidh Ibnou-s-Salâh, il affirmait : « Par son recueil, Dieu - que Son Nom soit exalté - l’a élevé tel un astre. Il est devenu ainsi un Imâm, un argument, dont le nom est mentionné en permanence dans les sciences du hadîth ainsi que dans d’autres sciences ».

Même si, pour certains doctes tel l’imâm An-Nassâ’î, le « Sahîh » de Mouslim dépasse par ses qualités l’œuvre d’Al-Boukhârî, la majorité des savants penchent pour Al-Boukhârî pour la simple raison qu’il était l’initiateur du méticuleux recensement des paroles prophétiques, et n’avait bénéficié de l’expérience de quiconque auparavant pour un tel projet. Mouslim, lui, a profité du savoir et du recul de son maître dans cette entreprise ; il reconnaît d’ailleurs la supériorité de son prédécesseur. Ad-Daraqoutnî soulignait même que « sans Al-Boukhârî, Mouslim n’aurait rien pu ».

En matière de sciences du hadîth, toutes les traditions reconnues à la fois par Al-Boukhârî et Mouslim portent la mention « mouttafaqoun ‘alayh » (« ils s’accordent dessus »).

Plusieurs publications complètent sa bibliographie :

- « Kitâbou-l-Mousnad Al-Kabîr »,

- « Al-Jamî’ou-l-Kabîr »,

- « Kitâbou-l-Asma’ wa-l-Kounya »,

- « Kitâbou-l’ilal »,

- « Tabaqât At-Tabi’în »,

- « Al-Mounfaridât wa-l-Wijdân », etc.

D’aucunes ont sombré dans l’oubli :

- « Awlâd As-Sahâbah » (« Les Fils des Compagnons ») ;

- « Al-Ikhwâ wa-l-Akhawât » (« Les Frères et les Sœurs ») ;

- « Al-Aqrân » (« Les Paires ») ;

- « Awhâm Al-Mouhadithîn » (« Les illusions des Mouhaddiths ») ;

- « Dhikr Awlâd Al-Houssayn » (« Mention des Fils d’Al-Houssayn »),

- « Machâyikh Mâlik » (« Les cheykhs de Mâlik »),

- « Machâyikh Ath-Thawrî » (« Les cheykhs d’Ath-Thawrî »),

- « Machâyikh Chou’bah » (« Les cheykhs de Chou’bah »).

Les livres inspirés de « Sahîh Mouslim »

Beaucoup de savants s’attelèrent à la rédaction de commentaires de « Sahîh Mouslim » : Al-Qâdî ‘Iyâd a élaboré « Ikmâl Al-Mou’lim bi Fawâ’idi Mouslim », An-Nawâwî a écrit « Al-Minhâj fî Charh Sahîh Mouslim Ibnou-l-Hajjâj », etc. D’autres s’engagèrent plutôt dans la composition d’ouvrages traitant des rapporteurs cités dans la compilation : Ibnou Manjawih Al-Asbahânî est l’auteur de « Rijâl Sahîh Mouslim » (« Les hommes de Sahîh Mouslim »), Ibnou Chirbîn Al-Ansârî rédigea « Rijâl Mouslim Ibnou-l-Hajjâj » (« Les hommes de Mouslim Ibnou-l-Hajjâj ») et al-hâfidh Adh-Dhahabî écrivit « Tasmiyâtou Rijâli Sahîhi Mouslim Alladhîna Infarada bihim ’ani-l-Boukhârî » (« Mention des hommes de Sahîh Mouslim qu’Al-Boukhârî n’a pas cités »).

Plusieurs abrégés, tronquant les répétitions et des chaînes de transmission, sont apparus : « Moukhtasar Sahîh Mouslim » (« L’Abrégé de Sahîh Mouslim ») de l’Imâm Al-Qourtoubî, « Al-Jâmi’ Al-Mou’lim bi Maqâsidi Jâmi’ Mouslim » (« La Somme informant des finalités de la Somme de Mouslim ») d’Al-Moundhirî.

« Sahîh Mouslim » et « Sahîh Al-Boukhârî » se sont même côtoyés dans un même ouvrage élaboré par des érudits de la génération précédente : Al-Jawzaqî et Al-Baghawî. Ach-Chinqîtî composa « Zâd Al-Mouslim fîmâ ittafaqa ’Alayhi Al-Boukhârî wa Mouslim » (« Les provisions du musulman sur les ahadîth agréés par Al-Boukhârî et Mouslim »). Mouhammad Fu’âd Abdoul-Bâqî a quant à lui rédigé « Al-Lou’lou’ou wa-l-Marjân fîma-tafaqa ’alayhi Ach-Chaykhân ».

Sa fin

Mouslim partageait son temps entre l’enseignement et l’écriture. Il était tellement absorbé par son travail qu’il y passait ses nuits. Il ne survécut pas à la maladie et n’acheva pas le traitement d’une question posée lors de ses cours. Il décéda une nuit du mois de Rajab en 261 H (875 ap. J.-C.) à l’âge de 57 ans et fut inhumé dans les environs de Naysâboûr. Paix à son âme, lui qui a tant contribué au savoir islamique.
Date de l'ajout: 2008-03-08
Lien direct: http://IslamHouse.com/78556
Thèmes liés ( 0 )
Go to the Top